Poèmes

Mercredi 5 août 3 05 /08 /Août 10:09


                                                                                      Peinture: Holger Schöpflin

Warum Schmachten?

Warum Sehnen?

Alle Thränen

Ach! sie trachten

Weit nach Ferne,

Wo sie wähnen

Schönre Sterne.

Leise Lüfte

Wehen linde,

Durch die Klüfte

Blumendüfte,

Gesang im Winde.

Geisterscherzen,

Leichte Herzen!


Ach! ach! wie sehnt sich für und für

O fremdes Land, mein Herz nach dir!

Werd' ich nie dir näher kommen,

Da mein Sinn so zu dir steht?

Kömmt kein Schifflein angeschwommen,

Das dann unter Segel geht?

Unentdeckte ferne Lande, –

Ach mich halten ernste Bande,

Nur wenn Träume um mich dämmern,

Seh' ich deine Ufer schimmern,

Seh' von dorther mir was winken, –

Ist es Freund, ist' s Menschgestalt?

Schnell muß alles untersinken,

Rückwärts hält mich die Gewalt. –


Warum Schmachten?

Warum Sehnen?

Alle Thränen

Ach! sie trachetn

Nach der Ferne,

Wo sie wähnen

Schönre Sterne. –

                                                                 Ludwig Tiek
 



Nostalgie

 


Pourquoi languir ?
Pourquoi ces soupirs?
Toutes ces larmes
Ah! Ils aspirent
Loin après le lointain,
Où ils imaginent
Des plus belles étoiles.
Des douces brises
Tourbillonnement du Tilleul,
Par les fentes
Parfums de fleur,
Chant dans le vent.
Badinages d'esprits,
De cœur léger!

 
 
Ah! Hélas! Comme aspire pour et pour
O le pays étranger, mon cœur après toi!
Ne vais-je jamais être plus proche de toi ?
Puisque mon esprit tient à toi
Ne vient charrier aucun petit bateau,

Qui va alors sous les voiles?
Terre lointaine inconnue,-
Ah, me tiennent des bandes sérieuses,
Seulement si des rêves sommeillent  autour de moi,
Je vois tes bords miroiter,
Je vois de là on me fait signe,-
Est-ce un ami, est-ce la forme d’une personne ?
Vite, tout doit couler,
La violence me retient en arrière

Pourquoi languir ?
Pourquoi ces soupirs?
Toutes ces larmes,

Ah! Ils aspirent
Loin après le lointain,
Où ils imaginent
Des plus belles étoiles.

Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Mercredi 29 juillet 3 29 /07 /Juil 09:51










Je confirme, un clitoris c'est beau.
Beau quand on le traque dans sa cachette, tapis sous les bruyères.
Beau quand il s'éveille et consent à abandonner son bonnet de nuit.
Beau, quand tête nue, il se dresse pour affronter l'agresseur. Bouche ou doigt, il ne fuit pas. Au contraire, quel courage !
Droit et tête nue jaillissant des dentelles froissées par la mêlée.
Il se rengorge même au plus fort du combat.
Quelle beauté ! Quel courage !

ET quelle beauté quand il crie à l'heure de l'agonie.
J'aime ce chant du cygne.



                                                                                          Maître Secret

Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Samedi 25 juillet 6 25 /07 /Juil 04:55




Quand le désir d'amour écarte ses genoux
Et que son bras plié jusqu'à sa bouche attire,
Tout à l'heure si clairs, si baissés et si doux,
On ne reconnaît plus les chastes yeux d'Elvire.
 
Eux qui s'attendrissaient aux roses du jardin  
Et cherchaient une étoile à travers le feuillage,  
Leur étrange regard est devenu soudain
Plus sombre que la nuit et plus noir que l'orage.
 
Toute Elvire à l'amour prend une autre beauté;
D'un souffle plus ardent s'enfle sa gorge dure,
Et son visage implore avec félicité  
La caresse trop longue et le plaisir qui dure...
 
C'est en vain qu'à sa jambe elle a fait, sur sa peau,
Monter le bas soyeux et que la cuisse ajuste,  
Et qu'elle a, ce matin, avec un soin nouveau,
Paré son jeune corps délicat et robuste.
 
La robe, le jupon, le linge, le lacet,
Ni la boucle ne l'ont cependant garantis
Contre ce feu subtil, langoureux et secret
Qui la dresse lascive et l'étend alanguie.
 
Elvire ! il a fallu, pleine de déraison,
Qu'au grand jour, à travers la ville qui vous guette,
Peureuse, vous vinssiez obéir au frisson
Qui brûlait sourdement votre chair inquiète;
 
Il a fallu laisser tomber de votre corps
le corset au long busc et la souple chemise
Et montrer à des yeux, impurs en leurs transports,
Vos yeux d'esclave heureuse, accablée et soumise.
 
Car, sous le rude joug de l'amour souverain,  
vous n'êtes plus l' Elvire enfantine et pudique  
Qui souriait naïve aux roses du jardin  
Et qui cherchait l'étoile au ciel mélancolique.
 
Maintenant le désir écarte vos genoux,
Mais quand, grave, contente, apaisée et vêtue,
Vous ne serez plus là, vous rappellerez-vous
Mystérieusement l'heure où vous étiez nue?
 
Non ! Dans votre jardin, doux à vos pas lassés,  
Où, parmi le feuillage, une étoile palpite,
De nouveau, vous serez Elvire aux yeux baissés
Que dispense l'oubli du soin d'être hypocrite. 


 HENRI DE REGNIER (1901)

Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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