Poèmes

Jeudi 17 septembre 4 17 /09 /Sep 09:11



Ta rose de pourpre, à ton clair soleil,

O Juin, étincelle enivrée ;
Penche aussi vers moi ta coupe dorée :
Mon coeur à ta rose est pareil.
 
Sous le mol abri de la feuille ombreuse
Monte un soupir de volupté ;
Plus d'un ramier chante au bois écarté,
O mon coeur, sa plainte amoureuse.
 
Que ta perle est douce au ciel parfumé,
Etoile de la nuit pensive !
Mais combien plus douce est la clarté vive
Qui rayonne en mon coeur charmé !
 
La chantante mer, le long du rivage,
Taira son murmure éternel,
Avant qu'en mon coeur, chère amour, ô Nell,
Ne fleurisse plus ton image !


                                                       Charles-Marie Leconte de Lisle
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Mercredi 16 septembre 3 16 /09 /Sep 09:17
                                                                        la photo est empruntée d'ici link


Ha Dieu ! que j'ai de bien alors que je baisotte

Ma jeune folion dedans un riche lit
Ha Dieu ! que j'ai de bien en ce plaisant conflit,
Perdant mon plus beau sang par une douce flotte.
 
Ha Dieu ! que j'ai de bien lorsque je la mignotte,
Lorsque je la chatouille, et lorsqu'elle me rit.
Ha Dieu ! que j'ai de bien quand j'entends qu'elle dit
D'une soufflante voix : " Mon mignon, je suis morte ! "
 
Et quand je n'en puis plus, ha Dieu ! que j'ai de bien
De faire la moquette en m'ébattant pour rien.
Ha Dieu ! que j'ai de bien de pinçotter sa cuisse,
 
De lécher son beau sein, de mordre son tétault,
Ha Dieu ! que j'ai de bien en ce doux exercice,
Maniant l'honneur blond de son petit tonneau.


                                                                Marc de Papillon de Lasphrise
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Mercredi 16 septembre 3 16 /09 /Sep 09:03


                                                                Dessin: Apou "Courbes" link



Tu as su, ô Marie, toi si belle, si femme,
Illuminer mon cœur, et mon corps, et mon âme.
Ta sensualité a enflammé mon sang,
Je t'ai aimé d'amour, à l'ombre d'Innocent.

La douceur de ton sein, la courbe de tes hanches
L'éclat malicieux de tes grands yeux pervenche
Le parfum de ta chair, ta douce carnation
Ont allumés en moi le feu de la passion.

Oui, j'ai joui de toi, de tes parfums intimes
Et quand viendrons pour moi les angoisses ultimes
Un sourire de toi calmera mes tourments,

Moi qui t'aimais d'amour, moi qui fus ton amant.
Une telle passion vaut quelques privilèges,
Car quand le cœur est pur, où est le sacrilège?

 

 

 

                                                                                                                           Jean-Victor Joubert de Mairdre

Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Mercredi 16 septembre 3 16 /09 /Sep 08:51




Nous sommes montés dans la chambre close
Où étaient venus tant d'autres soldats ;
Nous avons fermé les vieux rideaux roses ;
Nous avons couché sur le lit étroit.
- On buvait en choeur dans la salle basse ;
"À la santé des hommes de la classe !"
Dans l'escalier, tu m'as embrassé ;
Ton fichu sentait le civet de lièvre ;
Et j'ai conservé, au coin de mes lèvres,
Le goût de tes seins lourds, chauds et sucrés.

 

 

 

                                                                                                                                       Louis Charles Royer

Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Mercredi 16 septembre 3 16 /09 /Sep 08:47



Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses

Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ;
Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
Et ne les donner qu'à l'amour.
 
Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure,
Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ;
Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
Toujours celle qui va sonner.
 
Et retenez-la bien au gré de votre envie,
Comme le seul instant que votre âme rêva ;
Comme si le bonheur de la plus longue vie
Était dans l'heure qui s'en va.
 
Vous trouverez toujours, depuis l'heure première
Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois,
Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,
Les myrtes à l'ombre des bois.
 
Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ;
Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,
Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines
Et donne l'oubli du passé.
 
Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie,
Savourez le regard qui vient de la beauté ;
Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie !
L'amour c'est l'immortalité !


                                                                       Gérard de Nerval
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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