Lundi 9 novembre 1 09 /11 /Nov 10:04
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Quelle épice as-tu donc mangée

Pour être folle de ton Corps
A ce point, méchante enragée
Que je me trouve à bout d'accords ?
 
Fi la vilaine qui demande
Encore, encore et sans répit,
Comme fait une enfant gourmande
Avec des larmes de dépit…
 
D'où crois-tu que vienne ma force
Et ma vigueur pour ces Combats ?
J'ai brûlé ma dernière amorce
A toujours donner branle-bas…
 
Mais toi de plus en plus sereine,
Par l'escarmouche mise en goût,
M'offrant ta croupe de Sirène
Tu sembles dire " Eh quoi, c'est tout ?
 
Déjà fatigué !... Je commence…
En route, en Rut pour le record…
Allons, verse-moi ta semence
A flots pressés, j'en veux encor… ! "
 
Zut, pour le coup, je me récuse,
Je ne puis après dix assauts,
Comme on verse du Syracuse
Répandre mon Foutre à pleins seaux…
 
Songe à chaque goutte qui tombe,
Que de cadavres innocents
Je précipite dans la tombe…
Vois mes remors, Chère et consens
 
Que j'interrompe la Harangue
Où je succombe terrassé…
Vaut-il pas mieux avec ma langue
Finir ce que j'ai commencé ?
 
 
 
                                                                                      Gabriel Montoya.
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Dimanche 8 novembre 7 08 /11 /Nov 09:58



Viens sur mon cœur, âme cruelle et sourde,

Tigre adoré, monstre aux airs indolents;
Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants
Dans l'épaisseur de ta crinière lourde;
 
Dans tes jupons remplis de ton parfum
Ensevelir ma tête endolorie,
Et respirer, comme une fleur flétrie,
Le doux relent de mon amour défunt.
 
Je veux dormir! dormir plutôt que vivre!
Dans un sommeil aussi doux que la mort,
J'étalerai mes baisers sans remors
Sur ton beau corps poli comme le cuivre.
 
Pour engloutir mes sanglots apaisés
Rien ne me vaut l'abîme de ta couche;
L'oubli puissant habite sur ta bouche,
Et le Léthé coule dans tes baisers.
 
A mon destin, désormais mon délice,
J'obéirai comme un prédestiné;
Martyr docile, innocent condamné,
Dont la ferveur attise le supplice,
 
Je sucerai, pour noyer ma rancœur,
Le népenthès et la bonne ciguë
Aux bouts charmants de cette gorge aiguë
Qui n'a jamais emprisonné de cœur.
Par Noor Delice - Publié dans : Baudelaire, 1821-1867
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Samedi 7 novembre 6 07 /11 /Nov 09:34





« Même dans l’absence, garder la bonne distance….

N’as-tu jamais senti le plein de nos rencontres ?

N’as-tu pas entendu et reçu en retour l’intense de ta présence en moi ? Mon corps n’est plus le même depuis que je te connais.

Je respire autrement. Autrefois j’aspirais, je buvais l’air à grande goulées, aujourd’hui je sais d’abord expirer, lâcher tout l’inutile et puis me laisser emplir, m’amplifier.

 

J’écoute aussi toute la résonnance de toi en moi, vibrations ténues, subtiles ou claironnantes qui se déposent au creux de ma souvenance….

J’aurais voulu découvrir avec toi que l’amour n’est pas une faiblesse, même si j’avais déjà soupçonné que l’harmonie ne peut être réduite au rêve d’un seul »…..

 

Au début elle répondait :

 

Pas un seul espace de ma peau ne t’aura assez caressé, toi qui m’as tant donné, et cependant je vais te quitter, non pour un autre, mais pour continuer à faire la preuve que je ne suis pas prête pour le bonheur.

« A qui feriez-vous le plus de peine si vous étiez heureuse ? » m’a demandé mon premier psychothérapeute.

Je n’ai pas répondu mais je savais que ce serait à mon père, lui qui m’a tant meurtrie.

J’ai découvert près de toi que je n’étais pas condamnée au silence quand ton écriture bleue m’encourage à te répondre, tu deviens alors un rayon de soleil dont la trace se prolonge bien au-delà du jour. »

 

[…]

 

J’ai le sentiment en cette fin de jour d’être l’instant infini d’une feuille qui tombe, suspendue entre la branche et le sol.

Oui, je te choisis chaque fois, à chaque rencontre.

Je me laisse agrandir, porté par tes attentions, je me laisse aller au bien-être de t’aimer.

 

Je sais avec toi entrer dans les possibles du plaisir, m’offrir dans la patience de l’instant au-delà des in patiences de l’attente.

 

Et ce désir de rire, de te caresser, de te donner du doux, de t’offrir et de recevoir dans le même abandon quand je reçois ce cadeau inespéré de pouvoir t’approcher à nouveau, de me sentir aimant, si vivant dans l’invention et le tâtonnement d’une relation qui s’irrigue de nos découvertes.

 

Que c’est beau la vie et cette énergie de renaissance qui irrigue au-delà du présent chaque souvenir de toi.

J’ai été longtemps un apôtre de l’ici et maintenant.

Ah ! jouir seulement de l’instant suspendu aux étoiles sans craintes des lendemains, là, rien que toi, rien que….. moi dans le jaillissement de la rencontre.

 

Dire oui aux éclats de tendresse osée, aux rires du coin d’œil, à l’inespéré de ton souffle soudain accéléré, sous le poids de mes mains.

 

Être attentif aux silences qui parlent et aux mots qui écoutent.

 

Dire oui à ta présence, à la mienne, rester dans l’étonnement de la rencontre. Je vis cela avec toi, à plein bonheur, au plein du cœur.

 

Je me sens réconcilié juste là au creux de l’instant vivant. Etonné, ébloui dans la lumière de ton regard, même si j’en reconnais les ombres et les limites. »

 

[...] à suivre

 

 

 

Extrai du livre "Je croyais qu'il suffisait de t'aimer"

Par Noor Delice - Publié dans : Jacques Salomé - Communauté : Histoire érotique
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Vendredi 6 novembre 5 06 /11 /Nov 06:53




Souvent...

Il est terrible.
 
Parfois...
Il irait même me froisser. On pourrait presque croire qu'il le fait exprès que les moments de douceurs qui précèdent ne sont que préparatifs. Rituels...
 
Toujours...
Il est face à moi; Son regard planté, admirant ma nudité, comme s'il attendait que je décide. Que je décide ce qui devrait s'écrire. Comme s'il désirait pouvoir m'accuser de tous les maux.
 
Alors...
Je me laisse faire. Je ne bouge pas. Je reste là étendue devant lui, attentive au moindre balbutiement, au moindre début de quelque chose qui me ferait frèmir sous ses mains.
 
Pourtant...
Je meurs d'envie de l'attirer à moi, je meurs d'envie qu'il me couvre de mots caresses, qu'il joue avec mes lignes, qu'il m'inonde de sensations, qu'il me laisse remplie de ses désires d'homme pour mieux me reprendre
 
Mais...
Il est ailleurs. Il rêve. Il rêve d'incandescence, de doouceur et de jets impromptus. Il veut des respirations. Des inspirations qui aspirent. Il s'imagine donnant du rytme, sachant mettre son désir en exergue. Sachant le faire partager.
 
Et...
A haute voix, il lit. Il lit tous ses murmures couchés à même ma peau, écoute les points en suspension et me revisite encore comme pour se convaincre.
J'aimerais qu'il me retourne...
 
Seulement...
Il ne me pense pas à la hauteur de cet amour. Alors, il se retire, se lève et me laisse là allongée sur la table, couverte de ses mots. Ses mots a lui. Ses mots pour lui dire à Elle combien il l'aime...
 
Souvent...
Il voudrait lui écrire.
 
 
                                                                                                 LaMuse
Par Sensualitesetdouceurs
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Jeudi 5 novembre 4 05 /11 /Nov 18:19




The power of love is a curious thing
Make a one man weep, make another man sing
Change a heart to a little white dove
More than a feeling, that the power of love

Tougher than diamonds, whips like cream
Stronger and harder than a bad girls dream
Make a bad one good, Mmmm make a wrong right
Power of love will keep you haome at night.

Don’t need money, don’t take fame
Don’t need no credit card to ride this train
It’s strong and it’s sudden and it’s cruel sometimes
But it might just save your life
That’s the power of love,
That’s the power of love

First time you feed it might make you sad
Next time you feed it might make you mad
But you’ll be glad baby when you’ve found
That’s the power that make the world round

REPEAT CHORUS

They say that all in love is fair
Yeah but you don’t care
But you know what to do
When it gets hold of you
And with a little help from above
You feel the power of love

SOLO

Don’t need money, don’t need fame
Don’t need no credit card to ride this train
Tougher than diamonds and stronger than steel
You won’t feeel it until you feel
You feel the power, feel the power of love
That’s the power, that’s the power of love
You feel the power of love…………….…repeat till out

Par Sensualitesetdouceurs - Publié dans : Un peu de Musique
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