Samedi 7 novembre 6 07 /11 /Nov 09:34





« Même dans l’absence, garder la bonne distance….

N’as-tu jamais senti le plein de nos rencontres ?

N’as-tu pas entendu et reçu en retour l’intense de ta présence en moi ? Mon corps n’est plus le même depuis que je te connais.

Je respire autrement. Autrefois j’aspirais, je buvais l’air à grande goulées, aujourd’hui je sais d’abord expirer, lâcher tout l’inutile et puis me laisser emplir, m’amplifier.

 

J’écoute aussi toute la résonnance de toi en moi, vibrations ténues, subtiles ou claironnantes qui se déposent au creux de ma souvenance….

J’aurais voulu découvrir avec toi que l’amour n’est pas une faiblesse, même si j’avais déjà soupçonné que l’harmonie ne peut être réduite au rêve d’un seul »…..

 

Au début elle répondait :

 

Pas un seul espace de ma peau ne t’aura assez caressé, toi qui m’as tant donné, et cependant je vais te quitter, non pour un autre, mais pour continuer à faire la preuve que je ne suis pas prête pour le bonheur.

« A qui feriez-vous le plus de peine si vous étiez heureuse ? » m’a demandé mon premier psychothérapeute.

Je n’ai pas répondu mais je savais que ce serait à mon père, lui qui m’a tant meurtrie.

J’ai découvert près de toi que je n’étais pas condamnée au silence quand ton écriture bleue m’encourage à te répondre, tu deviens alors un rayon de soleil dont la trace se prolonge bien au-delà du jour. »

 

[…]

 

J’ai le sentiment en cette fin de jour d’être l’instant infini d’une feuille qui tombe, suspendue entre la branche et le sol.

Oui, je te choisis chaque fois, à chaque rencontre.

Je me laisse agrandir, porté par tes attentions, je me laisse aller au bien-être de t’aimer.

 

Je sais avec toi entrer dans les possibles du plaisir, m’offrir dans la patience de l’instant au-delà des in patiences de l’attente.

 

Et ce désir de rire, de te caresser, de te donner du doux, de t’offrir et de recevoir dans le même abandon quand je reçois ce cadeau inespéré de pouvoir t’approcher à nouveau, de me sentir aimant, si vivant dans l’invention et le tâtonnement d’une relation qui s’irrigue de nos découvertes.

 

Que c’est beau la vie et cette énergie de renaissance qui irrigue au-delà du présent chaque souvenir de toi.

J’ai été longtemps un apôtre de l’ici et maintenant.

Ah ! jouir seulement de l’instant suspendu aux étoiles sans craintes des lendemains, là, rien que toi, rien que….. moi dans le jaillissement de la rencontre.

 

Dire oui aux éclats de tendresse osée, aux rires du coin d’œil, à l’inespéré de ton souffle soudain accéléré, sous le poids de mes mains.

 

Être attentif aux silences qui parlent et aux mots qui écoutent.

 

Dire oui à ta présence, à la mienne, rester dans l’étonnement de la rencontre. Je vis cela avec toi, à plein bonheur, au plein du cœur.

 

Je me sens réconcilié juste là au creux de l’instant vivant. Etonné, ébloui dans la lumière de ton regard, même si j’en reconnais les ombres et les limites. »

 

[...] à suivre

 

 

 

Extrai du livre "Je croyais qu'il suffisait de t'aimer"

Par Noor Delice - Publié dans : Jacques Salomé - Communauté : Histoire érotique
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