Lundi 27 juillet 1 27 /07 /Juil 20:12






Fille de la Capitale,

 je veux perpétuer nos ébats

je pense à toi la journée

ton odeur ne quitte point  mon nez

je pense à toi la nuit

ton odeur me poursuit

je pense à toi le matin

je hume les effluves de tes seins

je pense à toi tout le temps

prisonnier de tes tétons

 

 

 

oui, je pense à toi, je ne peux m’en passer

source de mon émoi, je veux te caresser

oui, je pense à Noor, ma précieuse flamme

qui me brûle d’amour, qui soudoie mon âme

oui, je pense à elle, cette fille merveilleuse

et j’ai des envies taurines, pour cette baiseuse

oui, je pense à ma kahba, cette fille unique

C’est Miss Capitale, elle et magnifique !!!!

Oui je pense à ma pute et je suis fou d’elle

Désormais, mon but et de vivre sous son aile

Je suis de l'Alsace tu es au Maroc

Pour toi mon amour,  est solide comme un roc

                                                                          Guess

Par Noor Delice - Publié dans : Guess
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Lundi 27 juillet 1 27 /07 /Juil 09:13






Je veux m'abstraire vers vos cuisses et vos fesses,
Putains, du seul vrai Dieu seules prêtresses vraies,
Beautés mûres ou non, novices ou professes,
Ô ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies!
 
Vos pieds sont merveilleux, qui ne vont qu'à l'amant,
Ne reviennent qu'avec l'amant, n'ont de répit
Qu'au lit pendant l'amour, puis flattent gentiment
Ceux de l'amant qui las et soufflant se tapit,
 
Pressés, fleurés, baisés, léchés depuis les plantes
Jusqu'aux orteils sucés les uns après les autres,
Jusqu'aux chevilles, jusqu'aux lacs des veines lentes,
Pieds plus,beaux que des-pieds de héros et d'apôtres!
 
J'aime fort votre bouche et ses jeux gracieux,
Ceux de la langue et des lèvres et ceux des dents
Mordillant notre langue et parfois même mieux,
Truc presque aussi gentil que de mettre dedans;
 
Et vos seins, double mont d'orgueil et de luxure
Entre quels mon orgueil viril parfois se guinde
Pour s'y gonfler à l'aise et s'y frotter la hure:
Tel un sanglier ès vaux du Parnasse et du Pinde.
 
Vos bras, j'adore aussi vos bras si beaux, si blancs,
Tendres et durs, dodus, nerveux quand faut et beaux
Et blancs comme vos culs et presque aussi troublants,
Chauds dans l'amour, après frais comme des tombeaux.
 
Et les mains au bout de ces bras, que je les gobe!
La caresse et la paresse les ont bénies,
Rameneuses du gland transi qui se dérobe,
Branleuses aux sollicitudes infinies?
 
Mais quoi? Tout ce n'est rien, Putains,aux prix de vos
Culs et cons dont la vue et le goût et l'odeur
Et le toucher font des élus de vos dévots,
Tabernacles et Saints des Saints de l'impudeur.
 
C'est pourquoi, mes sœurs, vers ,vos cuisses et vos fesses
Je veux m'abstraire tout, seules compagnes vraies,
Beautés mûres Ou non, novices ou professes,
Et ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies. 
 

                                                                                                Verlaine

Par Noor Delice - Publié dans : Verlaine, 1844-1896
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Samedi 25 juillet 6 25 /07 /Juil 11:06



Mon très cher petit Lou je t’aime

Ma chère petite étoile palpitante je t’aime

Corps délicieusement élastique je t’aime

Vulve qui serre comme un casse-noisette je t’aime

Sein gauche si rose et si insolent je t’aime

Sein droit si tendrement rosé je t’aime

Mamelon droit couleur de champagne non champagnisé je t’aime

Mamelon gauche semblable à une bosse du front d’un petit veau qui vient de naître je t’aime

Nymphes hypertrophiées par tes attouchements fréquents je vous aime

Fesses exquisément agiles qui se rejettent bien en arrière je vous aime

Nombril semblable à une lune creuse et sombre je t’aime

Toison claire comme une forêt en hiver je t’aime

Aisselles duvetées comme un cygne naissant je vous aime

Chute des épaules adorablement pure je t’aime

Cuisse au galbe aussi esthétique qu’une colonne de temple antique je t’aime

Oreilles ourlées comme de petits bijoux mexicains je vous aime

Chevelure trempée dans le sang des amours je t’aime

Pieds savants pieds qui se raidissent je vous aime

Reins chevaucheurs reins puissants je vous aime

Taille qui n’a jamais connu le corset taille souple je t’aime

Dos merveilleusement fait et qui s’est courbé pour moi je t’aime

Bouche Ô mes délices ô mon nectar je t’aime

Regard unique regard-étoile je t’aime

Mains dont j’adore les mouvements je vous aime

Nez singulièrement aristocratique je t’aime

Démarche onduleuse et dansante je t’aime

Ô petit Lou je t’aime je t’aime je t’aime.

 
Guillaume APOLLINAIRE
Par Noor Delice - Publié dans : Apollinaire, 1880-1918
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Samedi 25 juillet 6 25 /07 /Juil 04:55




Quand le désir d'amour écarte ses genoux
Et que son bras plié jusqu'à sa bouche attire,
Tout à l'heure si clairs, si baissés et si doux,
On ne reconnaît plus les chastes yeux d'Elvire.
 
Eux qui s'attendrissaient aux roses du jardin  
Et cherchaient une étoile à travers le feuillage,  
Leur étrange regard est devenu soudain
Plus sombre que la nuit et plus noir que l'orage.
 
Toute Elvire à l'amour prend une autre beauté;
D'un souffle plus ardent s'enfle sa gorge dure,
Et son visage implore avec félicité  
La caresse trop longue et le plaisir qui dure...
 
C'est en vain qu'à sa jambe elle a fait, sur sa peau,
Monter le bas soyeux et que la cuisse ajuste,  
Et qu'elle a, ce matin, avec un soin nouveau,
Paré son jeune corps délicat et robuste.
 
La robe, le jupon, le linge, le lacet,
Ni la boucle ne l'ont cependant garantis
Contre ce feu subtil, langoureux et secret
Qui la dresse lascive et l'étend alanguie.
 
Elvire ! il a fallu, pleine de déraison,
Qu'au grand jour, à travers la ville qui vous guette,
Peureuse, vous vinssiez obéir au frisson
Qui brûlait sourdement votre chair inquiète;
 
Il a fallu laisser tomber de votre corps
le corset au long busc et la souple chemise
Et montrer à des yeux, impurs en leurs transports,
Vos yeux d'esclave heureuse, accablée et soumise.
 
Car, sous le rude joug de l'amour souverain,  
vous n'êtes plus l' Elvire enfantine et pudique  
Qui souriait naïve aux roses du jardin  
Et qui cherchait l'étoile au ciel mélancolique.
 
Maintenant le désir écarte vos genoux,
Mais quand, grave, contente, apaisée et vêtue,
Vous ne serez plus là, vous rappellerez-vous
Mystérieusement l'heure où vous étiez nue?
 
Non ! Dans votre jardin, doux à vos pas lassés,  
Où, parmi le feuillage, une étoile palpite,
De nouveau, vous serez Elvire aux yeux baissés
Que dispense l'oubli du soin d'être hypocrite. 


 HENRI DE REGNIER (1901)

Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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