Mardi 2 mars 2 02 /03 /Mars 09:02
coeur-vampire.jpg

Dans mon cœur endolori qui saigne,

J’ai mis une grande sanglante enseigne
Où j’ai écrit pour les curieux visiteurs
Qui cherchent à conquérir mon cœur
« Défense d’ouvrir cette maudite porte !
Que le vent et le temps vous emportent !
Loin de mon cœur et de mon âme vampire,
Loin de ma plus grande saignante empire. »
 
Et si vous osez entrer dans mon cœur,
Vous entendrez des cris de terreur
Et la porte se ferma à double clé
Puisque vous avez réveillé ma plaie
Celle qui est profonde que la mort
Et ouverte tel un enfer sur mon corps
Vous aurez affaire à mon âme harassée
Dont mon propre amour j’étais blessée
 
Désormais, je ne reconnais aucun homme,
Tellement ils ont saigné mon âme
Alors que je débordais toute la bonté
Et j’étais même un modèle de naïveté ;
Plus maintenant, prends garde à toi,
Dans mon cœur où le sang est roi ,
Il est le seul plaisir dont j’ai envie ,
Et je n’ai envie ni d’amoureux ni d’amis
 
 
Je n’ai plus de pitié ni la foi en personne
Je n’ai que des étranges mots qui sonnent
Comme sang, vengeance et la mort,
Des mots qui accrocheront sur vos corps,
Des crocs cannibales, suçant votre sang
Et vous serez bien dominés et frémissants
Sous l’extase de ma morsure de vampire
Qui nous unira à  pour le bon et le pire

Samia Nasr
 
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Jeudi 31 décembre 4 31 /12 /Déc 16:17
dita-penhouse.jpg



A part la Santé...

.....je vous souhaite d'Aimer et d'Être Aimé!

Que l'année soit remplie d'Envies à Donner et à Recevoir!

Je vous remercie d'avoir passé cette Année 2009 en votre compagnie

et espère que la Nouvelle  Année sera aussi enrichissante.

Chacun de vous m'a apporté quelque chose de particulier

Je vous en remercie du fond du coeur!

A l'Année prochaine

Je vous embrasse bien fort
Par Noor Delice
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Dimanche 13 décembre 7 13 /12 /Déc 01:10
corsages.jpg



Vent d'été, tu fais les femmes plus belles

En corsage clair, que les seins rebelles
Gonflent. Vent d'été, vent des fleurs, doux rêve
Caresse un tissu qu'un beau sein soulève.
 
 
Dans les bois, les champs, corolles, ombelles
Entourent la femme ; en haut, les querelles
Des oiseaux, dont la romance est trop brève,
Tombent dans l'air chaud. Un moment de trêve.
 
 
Et l'épine rose a des odeurs vagues,
La rose de mai tombe de sa tige,
Tout frémit dans l'air, chant d'un doux vertige.
 
 
Quittez votre robe et mettez des bagues ;
Et montrez vos seins, éternel prodige.
Baisons-nous, avant que mon sang se fige.

                                                                                   Charles Cros
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Samedi 12 décembre 6 12 /12 /Déc 00:55
cinemamk2.jpg



Les lumières se sont éteintes

Restent quelques murmures à peine distincts
L'écran noir s'éclaire dans le silence
le profil de votre visage se détache en transparence
dans cette pénombre complice de l’instant
 
Déjà elle a capturé votre main dans la sienne
doucement l’entraîne à ses lèvres tièdes
Et joue de vos doigts en son repaire humide...
 
Votre regard troublé plonge dans le sien incandescent
votre main toujours dans la sienne lentement descend
En voyage sous le soyeux de sa robe légère
jusqu'à la naissance de ses cuisses qui s abandonnent.
 
Vos souffles unis précautionneusement s'accélèrent
elle fait glisser votre main , frissonne
et s'offre à vos doigts qui s'animent...
Retiens chaque gémissement que vous convoitez
à lui ravir de votre promenade en ce lieu chaud et intime.
 
Pourvu que le film soit triste
pour que son souffle au sommet du plaisir
s’apparente à un léger soupir,
pourvu que le film soit triste
qu'elle puisse placer sa tête sur votre épaule.
 
Pourvu que le film soit ennuyeux,
qu'ils puissent penser qu'elle s'endort,s’envole
lorsque son visage glissera méticuleux
le long de votre poitrine, au plus doux
et atteindre en caresse de sa joue
le renflement palpitant de votre corps.
 
Pourvu que le film se prolonge encore et encore
qu'elle puisse de ses lèvres ingénues,en douce vague
effleurer le velouté de votre dague
la relâchant légèrement de sa prison devenue exiguë.
Le temps de s'étourdir de cette flagrance secrète
de laisser jaillir cette première perle de liqueur céleste
qui déjà vous cambre, vous fait glisser discrètement.
 
La séance se termine, lentement,
vous abandonnant au paroxysme de votre désir.
la salle s'éclaire peu à peu,le temps de vous ressaisir.
 
Mais déjà elle vous entraîne au dehors,
Vous enlace dans un corps à corps,
en un long baiser reconnaît la présence de votre envie.
 
Pourvu qu’il fasse nuit
Pourvu qu'il y est de belles portes cochères
perdues au cœur d’une rue sombre
dans la chaleur de la nuit légère.
 
                                                                                         

                                                                                                    @Natalie
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Vendredi 11 décembre 5 11 /12 /Déc 00:36
Nu-couche-aquarelle-1.jpg
                                                 Aquarelle: "Nue couchée"link


Elle naît tout en bas d'un lieu géométrique

A la sentir couler je me crois à la mer
Parmi les poissons fous c'est comme une musique
C'est le printemps et c'est l'automne et c'est l'hiver
 
L'été ses fleurs mouillées au rythme de l'extase
Dans des bras de folie accrochent les amants
On dirait que l'amour n'a plus besoin de phrases
On dirait que les lèvres n'ont plus besoin d'enfants
 
Elles coulent les sources en robe ou en guenilles
Celles qui sont fermées celles qu'on n'ouvre plus
Sous des linges qu'on dit marqués du sceau des filles
Et ces marques ça me fait croire qu'il a plu
 
Qui que tu sois toi que je vois de ma voix triste
Microsillonne-toi et je n'en saurai rien
Coule dans ton phono ma voix de l'improviste
Ma musique te prend les reins alors tu viens
 
Ta dune je la vois je la sens qui m'ensable
Avec ce va-et-vient de ta mer qui s'en va
Qui s'en va et revient mieux que l'imaginable
Ta source tu le sais ne s'imagine pas
 
Et tu fais de ma bouche un complice estuaire
Et tes baisers mouillés dérivant de ton cygne
Ne se retourneront jamais pour voir la terre
Ta source s'est perdue au fond de ma poitrine
 
 
 
                                                                                        Léo Ferré
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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