Vendredi 18 septembre 5 18 /09 /Sep 09:47



Hier comme aujourd'hui, ce soir comme demain,

Je t'adore !
Quand je vois ton regard, quand je frôle ta main,
C'est l'aurore !
Qui donc nous avait dit que le monde est méchant,
Que l'on souffre,
Que la vie est un pont qui tremble, se penchant
Sur un gouffre ?
Où donc sont les ennuis, les erreurs, les dangers,
Les désastres ?
Avril gazouille et rit dans les tendres vergers
Fleuris d'astres !
Le sombre hiver a fui ; le radieux printemps
Nous délivre.
Viens mêler à mes pleurs tes baisers haletants ;
Je veux vivre !
Nos coeurs sont confondus, nos âmes pour toujours
Sont unies ;
Nous avons épelé le livre des amours
Infinies !
Et je ne vois plus rien que l'éclair de tes yeux
Pleins de fièvres...
Viens ! je veux soupirer les suprêmes aveux
Sur tes lèvres !...
 

                                                                                      Augusta Holmès
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Vendredi 18 septembre 5 18 /09 /Sep 09:22



Ses longs cheveux d’aurore ogivant son front lisse,

La Dame du Printemps, en un songe éternel,
Au bord du lac où sonnent les cors d’Avenel
Mire les fleurs de sa robe de haute lisse.
 
Parmi l’Avril épars, et les tièdes délices,
Limpide, elle sourit à l’azur fraternel.
Ses yeux ont la couleur du lac originel,
Et son corps se balance au rythme des calices.
 
L’étendard bleu frissonne au vent sur les tourelles :
Or le doux mal qui chante au coeur des tourterelles
En son coeur berce un rêve ineffable à saisir.
 
C’est la langueur d’aimer qui brame sur la berge,
Et de ses longues mains, elle flatte, la Vierge,
À ses pieds allongé son tigre, le Désir.


                                                                       Albert Samain
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Vendredi 18 septembre 5 18 /09 /Sep 08:57



Quand je suis à tes pieds, comme un fidèle au temple

Immobile et pieux, quand fervent je contemple
Ta bouche exquise ou flotte un sourire adoré,
Tes cheveux blonds luisant comme un casque doré,
Tes yeux penchés d’où tombe une douceur câline,
Ton cou svelte émergeant d’un flot de mousseline,
L’ombre de tes longs cils sur ta joue et tes seins
Où mes baisers jaloux s’abattent par essaims,

Quand j’absorbe ta vie ainsi par chaque pore,
Et, comme un encensoir brûlant qui s’évapore,
Quand je sens, d’un frisson radieux exalté,
Tout mon coeur à longs flots fumer vers ta beauté,
Toujours ce vain désir inassouvi me hante
D’emporter avec moi tes yeux vivants d’amante,
De les mettre en mon coeur comme on garde un bijou
Afin de les trouver à toute heure et partout.

Aussi quand je m’en vais, pour conserver dans l’âme
Encore un peu de toi qui brille, douce flamme,
Aux lèvres que tu tends vers mes lèvres d’amant
À longs traits, à longs traits, je bois éperdument
D’une soif de désert, vorace, inassouvie,
Comme si je voulais te prendre de ta vie ! ...
Mais en vain... car à peine une dernière fois
T’ai-je envoyé mon coeur suprême au bout des doigts,

En me retrouvant seul sur le pavé sonore
Dans la rue où là-bas ta vitre brille encore,
Je sens parmi le vent nocturne s’exhaler
Tout ce que j’avais pris de toi pour m’en aller...
Et de tout son trésor mon coeur triste se vide,
Car ton subtil amour, ô femme, est plus fluide
Que l’eau vive, qu’on puise aux sources dans les bois
Et qu’on sent, malgré tout, fuir au travers des doigts...


                                                                               Albert Samain
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Jeudi 17 septembre 4 17 /09 /Sep 13:09



She was more like a beauty queen from a movie scene
I said don't mind, but what do you mean I am the one
Who will dance on the floor in the round
She said I am the one who will dance on the floor in the round

She told me her name was Billie Jean, as she caused the scene
Then every head turned with eyes that dreamed of beeing the one
Who will dance on the floor in the round

Now People always told me be careful what you do
(and) don't come around breaking young girls' hearts
And mother always told me be careful who you love
And be careful of what you do 'cause the lie becomes the truth
HEE

Billie Jean is not my lover
She's just a girl who thinks that I am the one
But the kid is not my son
She says I am the one, but the kid is not my son

For forty days and for forty nights
The law was on her side
But who can stand when she's in demand
Her schemes and plans
'Cause we danced on the floor in the round
So take my strong advice, just remember to always think twice
(Do think twice)

She told my baby to dance to three then she looked at me,
Then showed a photo of a baby cryin', eyes was like mine
So we dance on the floor in the round, baby




Now People always told me be careful what you do
(and) don't go around breaking young girls' hearts
She came and stood right by me then the smell of
her sweet perfume this happened much too soon
She called me in her room
HEE

Billie Jean is not my lover
She's just a girl who claims that I am the one
But the kid is not my son
Billie Jean is not my lover
She's just a girl who claims that I am the one
But the kid is not my son
She says I am the one, but the kid
Par Noor Delice - Publié dans : Un peu de Musique
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Jeudi 17 septembre 4 17 /09 /Sep 09:24
                              Peinture:Henri Lépold Lévy "Hérodiade"


Ses yeux sont transparents comme l'eau du Jourdain.

Elle a de lourds colliers et des pendants d'oreilles ;
Elle est plus douce à voir que le raisin des treilles,
Et la rose des bois a peur de son dédain.
 
Elle rit et folâtre avec un air badin,
Laissant de sa jeunesse éclater les merveilles.
Sa lèvre est écarlate, et ses dents sont pareilles
Pour la blancheur aux lis orgueilleux du jardin.
 
Voyez-la, voyez-la venir, la jeune reine !
Un petit page noir tient sa robe qui traîne
En flots voluptueux le long du corridor.
 
Sur ses doigts le rubis, le saphir, l'améthyste
Font resplendir leurs feux charmants : dans un plat d'or
Elle porte le chef sanglant de Jean Baptiste.


                                                                                      Théodor de Banville
Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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