Mercredi 9 septembre 3 09 /09 /Sep 09:17


 

                                                                                                                         Alfred de Musset

                                                           Sculpture: Rodin "Eternal Springtime"

















Un de ses bras fléchit sous son cou qui le presse,
L'autre sur son beau front retombe avec mollesse,
Et le couvre à demi :
Telle, pour sommeiller, la blanche tourterelle
Courbe son cou d'albâtre et ramène son aile
Sur son oeil endormi !
 
Le doux gémissement de son sein qui respire 
Se mêle au bruit plaintif de l'onde qui soupire
À flots harmonieux ;
Et l'ombre de ses cils, que le zéphyr soulève,
Flotte légèrement comme l'ombre d'un rêve
Qui passe sur ses yeux !
............................................
 
Que ton sommeil est doux, ô vierge ! ô ma colombe !
Comme d'un cours égal ton sein monte et retombe
Avec un long soupir !
Deux vagues que blanchit le rayon de la lune,
D'un mouvement moins doux viennent l'une après l'une
Murmurer et mourir ! 
 
Laisse-moi respirer sur ces lèvres vermeilles 
Ce souffle parfumé !...Qu'ai-je fait ? Tu t'éveilles :
L'azur voilé des cieux 
Vient chercher doucement ta timide paupière ; 
Mais toi, ton doux regard, en voyant la lumière, 
N'a cherché que mes yeux !
 
Ah ! que nos longs regards se suivent, se prolongent, 
Comme deux purs rayons l'un dans l'autre se plongent,
Et portent tour à tour
Dans le coeur l'un de l'autre une tremblante flamme,
Ce jour intérieur que donne seul à l'âme
Le regard de l'amour !
 
Jusqu'à ce qu'une larme aux bords de ta paupière, 
De son nuage errant te cachant la lumière,
Vienne baigner tes yeux,
Comme on voit, au réveil d'une charmante aurore,
Les larmes du matin, qu'elle attire et colore,
L'ombrager dans les cieux.
.................................................
 
Parle-moi ! Que ta voix me touche ! 
Chaque parole sur ta bouche 
Est un écho mélodieux ! 
Quand ta voix meurt dans mon oreille, 
Mon âme résonne et s'éveille,
Comme un temple à la voix des dieux !
 
Un souffle, un mot, puis un silence, 
C'est assez : mon âme devance 
Le sens interrompu des mots, 
Et comprend ta voix fugitive,
Comme le gazon de la rive 
Comprend le murmure des flots.
 
Un son qui sur ta bouche expire, 
Une plainte, un demi-sourire, 
Mon coeur entend tout sans effort :
Tel, en passant par une lyre, 
Le souffle même du zéphyre 

Devient un ravissant accord !

Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Mardi 8 septembre 2 08 /09 /Sep 08:18




Where did you go when things went wrong baby?

Who did you run to

And find a shoulder to lay your head upon?

Baby wasn't I there?

Didn't I take good care of ou?

No no, I can't believe you're leaving me

Stay with me baby

Please, stay with me baby

Ooh, stay with me baby

I can't go on
Who did you touch when you needed tenderness?

I gave you so much

And in return I found happiness

Baby what did I do

Maybe, maybe I was too good, too good to you

No no, I can't believe you're leaving me

Stay with me baby

Ooh, stay with me baby

Ooh, please stay with me baby
Remember you said you'd always gonna need me

Remember you said you'd never ever leave me

Remember, remember, I'm asking you, begging you, ooh, ooh

Stay with me baby,

Please please stay with me baby

Stay with me baby

I can't go on

Ooh stay with me baby

I'm begging you, stay with me baby

Stay, stay, stay with me baby...

Par Noor Delice - Publié dans : Un peu de Musique
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Mardi 8 septembre 2 08 /09 /Sep 08:12

Il n'y a rien

comme de revenir à un endroit

qui est resté le même

pour découvrir comment nous,

on a changé.

Par Noor Delice - Publié dans : Pensée du jour
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Mardi 8 septembre 2 08 /09 /Sep 07:56



                                                                                 Gabrielle d'Estrées et sa soeur



Tétin refait, plus blanc qu'un œuf, (1)
Tétin de satin blanc tout neuf,
Toi qui fait honte à la rose
Tétin plus beau que nulle chose,
Tétin dur, non pas tétin voire (2)
Mais petite boule d'ivoire
Au milieu duquel est assise
Une fraise ou une cerise
Que nul ne voit, ne touche aussi,
Mais je gage qu'il en est ainsi.
Tétin donc au petit bout rouge,
Tétin qui jamais ne se bouge,
Soit pour venir, soit pour aller,
Soit pour courir, soit pour baller (3)
Tétin gauche, tétin mignon,
Toujours loin de son compagnon,
Tétin qui portes témoignage
Du demeurant du personnage, (4)
Quand on te voit, il vient à maints
Une envie dedans les mains (5)
De te tâter, de te tenir :
Mais il se faut bien contenir
D'en approcher, bon gré ma vie,
Car il viendrait une autre envie.
Ô tétin, ni grand ni petit,
Tétin mûr, tétin d'appétit,
Tétin qui nuit et jour criez
«Mariez moi tôt, mariez !»
Tétin qui t'enfles, et repousses
Ton gorgias de deux bons pouces : (6)
A bon droit heureux on dira
Celui qui de lait t'emplira,
Faisant d'un tétin de pucelle,
Tétin de femme entière et belle.



                                                                                                                                Clément Marot

Par Noor Delice - Publié dans : Poèmes
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Lundi 7 septembre 1 07 /09 /Sep 08:58
Par Noor Delice - Publié dans : Vidéo
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