Elle l’appelait « mon offrant » et c’est elle qui lui donnait son ventre, sa bouche et ses seins avec une générosité sans retenue, avec une liberté qui n’avait cours que dans certains rêves.
Quand il caressait doucement son téton au travers du corsage, elle ouvrait quelques boutons pour qu’il puisse atteindre directement la peau, la rondeur veloutée, la pointe du sein si présente, si vivante, si appelante.
Son geste premier à lui, fondamental, inscrit depuis si longtemps dans son attente, était de caresser longtemps, longtemps tout autour de l’aréole, de modeler, de retenir avec tous ses sens en éveil, le charnu, le moelleux en sa partie extrême.
Une émotion fulgurante l’envahissait et l’étonnait chaque fois d’avoir ainsi accès à tant de douceur, à tant d’émerveillement et surtout à autant de confiance et d’abandon.
Il recevait son propre émoi à elle, sa sensibilité, ses gémissements comme un miracle.
Parfois elle appuyait doucement sa main contre la sienne, puis pressant fermement et gonflait sa poitrine pour mieux l’accueillir. Tout le haut de son corps semblait s’épanouir comme une fleur se gorgeant d’un premier soleil.
« Mon tout doux, mon tout doux », murmurait-elle à celui qui s’émerveillait de l’abondance e tant d’offrandes.
Elle n’hésitait jamais, quelle que soit la distance à parcourir, à entrouvrir son corsage, à favoriser le passage de sa main, à accueillir à plein désir sa caresse.
Quand elle en portait un, elle dégrafait son soutien-gorge pour libérer plus d’espace à sa rencontre et à son impatience.
Du livre "Je croyais qu'il suffisait de t'aimer"
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